jeudi 3 août 2017

Sarah, fille de dragon de Christine Labrecque


Christine Labrecque, Sarah, fille de dragon, ed. Marcel Broquet, 2012, 690p. 

Sarah, orpheline, a toujours été intriguée par le bracelet d'écailles recouvrant son poignet droit. Puis, à dix ans, elle est contrainte de s'initier à la chasse aux dragons, privilège réservé uniquement aux hommes. Non seulement forcée de dissimuler son identité, elle doit également masquer sa fascination et sa sympathie envers ces créatures persécutées qu'on extermine sans retenue.
Libérée de l'école à l'âge de quinze ans, elle amorce aussitôt un long voyage à travers le royaume, afin de rencontrer les sept dragons y habitant. Armée de son courage, elle n'aura que l'espoir d'une ancienne prophétie pour la guider dans sa quête. C'est ainsi que débutera pour elle une aventure plus qu'incertaine au cours de laquelle tout joue contre elle. Multipliant les découvertes et les rencontres, autant amicales qu'hostiles, elle chérira toujours le désir qu'un jour, la paix revienne entre les hommes et les dragons.


Avant de commencer, je tient à préciser que mes chroniques risquent d'être un peu courtes et manquer de détail. En effet, je choisis mes livres et je lis avec mon "pif" si on peut dire. Je vais plus par mes impressions qu'autre chose.




Avertissement: cette chroniques contient un spoiler. 

J'ai trouvé ce livre par hasard à la bibliothèque en fouillant dans le catalogue pour des livres avec des dragons. Je suis une grande fan de dragons, donc je n'ai pas hésité à l'emprunter. J'avais quelques appréhensions puisque ce livre était classé "adulte", mais il aurait pu aussi bien être dans les livres pour ados, le personnage principal ayant 15 ans. 

Le récit débute alors que Sarah, jeune femme étudiant contre son gré dans une école de chasseurs de dragons et se faisant passer pour un gars du nom de Renaud, termine sa formation, tout en se battant constamment avec Geoffrey, un autre étudiant. Heureusement pour moi, la partie où elle est encore à l'école n'est pas trop longue, puisque j'ai tendance à trouver ce genre de récit plutôt plate et je ne suis pas très friande de gens qui veulent faire du mal à d'autres. En fait, elle est plutôt d'accord avec moi, puisqu'elle ne croit pas la propagande sur les dragons que vocifèrent les enseignants et pense que les dragons ne sont pas assoiffés de sang et violents envers les humains que ce qu'on voulait lui faire croire.

Le tout bascule alors que dans l'un de ses derniers cours, elle découvre l'existence d'une prophétie qui pourrait la concerner. Eh oui, c'était bien elle. Je sais que la thématique de prophétie est plutôt sur-utilisée dans les romans fantasy, mais bon, ici cela ne me dérangeais pas trop. 

Armée de ces nouvelles connaissances et d'un badge de chasseur après avoir passé l'épreuve finale, Sarah se met à la recherche des autres dragons. C'est ici que le livre contient un peu de longueurs et que j'avais le plus de difficulté à me concentrer, mais bon. On y découvre les différents dragons, provenant de plusieurs races différentes, certains étant les derniers de leur race. Chacun lui donne un trésor. On y rencontre un autre personnage humain, Damina, qui est de sang royal, mais qui a du subir un mariage arrangé par son père alors qu'elle ne voulait absolument pas cela. Elle est méfiante de Sarah, se cachant encore sous l'identité de Renaud, mais finit par changer d'idée sur son compte et sur les dragons, ayant même jusqu'à endurer de la torture aux mains des chasseurs par loyauté à sa nouvelle amie. J'aurais bien aimé voir plus de ce personnage, étant du genre de femme que j'adore dans les romans. Forte, ne se laisse pas dominer par les autres, pense pour elle même, etc.

* SPOILER * On apprend au cours des aventures de Sarah que les dragons peuvent prendre forme humaine et que Geoffrey, son tourmenteur de l'école, est en fait l'un des dragons. Bon, cela je m'en doutais, et ce n'est pas la première fois que je lis des livres où ce genre de phénomène a lieu. Pensons à la série Talon de Julie Kagawa et Seraphina de Rachel Hartman.  Et que la mère de Sarah est en fait un dragon. Ici aussi, rien de nouveau pour moi. *Fin du SPOILER*

Parfois je me butais au style d'écriture de l'auteure, ce qui est plutôt bizarre puisqu'il me rappelait un peu le mien (bon je devrais peut-être couper dans les descriptions 😳). 

Aussi, je trouvais qu'il manquait de détails à la fin, que les choses furent laissés en suspens pour ce qui est de la réalisation de la prophétie. 

Mais, somme toute, j'ai apprécié ma lecture. 

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